Le Canada affrète des hélicoptères pour évacuer ses premiers ressortissants d'Haïti

Le Canada a affrété des hélicoptères pour évacuer ses premiers ressortissants installés en Haïti après que les liaisons aériennes commerciales avec Port-au-Prince ont été coupées, a indiqué lundi 25 mars le gouvernement canadien.

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Des ressortissants américains à l'aéroport de Miami à la suite de l'évacuation de Haïti.
Photo : AFP/VNA/CVN

Toutefois les premiers vols d'évacuation prévus dans la journée vers la République dominicaine voisine n'ont finalement pas pu avoir lieu contrairement à ce qui avait été annoncé dans la journée.

"En raison de conditions météorologiques imprévues, les départs assistés d'aujourd'hui ont été reportés et reprendront dès que la météo le permettra", a précisé le ministère dans la soirée. "Les passagers demeurent hébergés et en toute sécurité", est-il encore précisé.

Haïti, déjà victime d'une très grave crise politique et sécuritaire, est en proie à un regain de violences depuis début mars, plusieurs gangs ayant uni leurs forces pour attaquer des lieux stratégiques de Port-au-Prince, et l'aéroport restant fermé.

Dans l'immédiat, 30 Canadiens ont demandé de l'aide du gouvernement pour quitter ce pays des Caraïbes en urgence. Au total, environ 3.000 Canadiens se trouvent en Haïti.

"Il ne reste aucun moyen pour quitter Port-au-Prince sans mettre les familles en danger", a expliqué Mélanie Joly.

"Dans ces circonstances, il est important que nous puissions mettre les Canadiens en sécurité. La République dominicaine est la voie d'évacuation la plus rapide", a-t-elle ajouté.

Plusieurs autres pays ont annoncé l'évacuation de ressortissants, dont les États-Unis et l'Allemagne.

La transition en Haïti est entravée par des différends entre les personnalités devant composer le futur organe dirigeant, deux semaines après l'annonce de la démission du Premier ministre Ariel Henry.

En attendant, les gangs armés intensifient leurs attaques dans la capitale, dont ils contrôlent déjà 80%.

Plus de 33.000 personnes ont fui la zone métropolitaine de Port-au-Prince en deux semaines pour se mettre à l'abri de l'escalade des violences, selon l'Organisation internationale pour les migrations.

AFP/VNA/CVN

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