Hanoi, 7 juin (VNA) – Le dernier rapport du Programme pour l’environnement et de l’Organisation pour l’agroforesterie des Nations unies s’alarme de la déforestation, de la pollution des rivières et des lacs, de la sécheresse et de la surexploitation des ressources côtières et marines.

Le Vietnam a l’heure de la restauration des ecosystemes hinh anh 1Photo d'illustration: VietnamPlus


Lourdement touché par les changements climatiques, le Vietnam multiplie les actions pour protéger les écosystèmes, s’adapter aux nouveaux enjeux climatiques et mettre en œuvre les objectifs mondiaux sur la préservation de la biodiversité.

Des actions concrètes

Le dernier rapport du Département de la préservation de la nature et de la biodiversité, rattaché au ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement vietnamien dénonce la diminution de la superficie de la forêt primaire et le danger d’extinction de nombreuses espèces rares et précieuses au Vietnam. Face à cette situation, le gouvernement a promulgué de nouvelles politiques et mis en œuvre des programmes visant à régénérer les écosystèmes forestiers et marins, à restaurer les zones humides dégradées et à préserver les espèces et les ressources génétiques.

Nguyên Van Tài, chef du Département général de l’environnement, indique : «La biodiversité au Vietnam fait partie de la biodiversité mondiale. Notre pays est prêt à coopérer avec tous les pays pour protéger les écosystèmes mondiaux. La préservation de la biodiversité nécessite l’implication forte des gouvernements,  des organisations internationales, des scientifiques et de la population tout entière. Au Vietnam, il est essentiel de maintenir une coordination étroite entre les ministères et secteurs concernés d’une part et les localités et les organisations sociales et professionnelles d’autre part». 

Début de la décennie pour la restauration des écosystèmes

Le Vietnam a l’heure de la restauration des ecosystemes hinh anh 2Les langurs vivent dans la péninsule de Son Tra, à Da Nang (Centre). Photo: NDEL

Au  cours des dernières années, le Vietnam s’est appliqué à concrétiser les engagements signés dans la Convention sur la diversité biologique. Le pays a mis en place un programme national et a établi un cadre  juridique de  la préservation et de l’utilisation durable de la biodiversité. Des zones de préservation biologiques ont été créées et les espèces menacées d’extinction sont désormais protégées par la loi et divers programmes d’actions. Des campagnes de  sensibilisation ont également été menées et les Vietnamiens sont de plus en plus conscients de l’importance et du rôle de la diversité biologique pour la vie et le développement durable de la nation.

2021 marque le début de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes et la dernière échéance pour les objectifs de mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. En réponse à l’appel de l’ONU, le Vietnam a élaboré un programme national pour la biodiversité d’ici à 2030 avec vision jusqu’en 2040.

Hoàng Thi Thanh Nhàn, cheffe-adjointe du Département de préservation de la nature et de la biodiversité, relevant du Département général de l’environnement, fait savoir : «Le Vietnam examinera les exigences requises dans le Cadre mondial de la biodiversité à l’horizon 2030 afin de fixer ses priorités d’action et de décider de sa stratégie de préservation. Outre la préservation de ses propres ressources naturelles, le Vietnam souhaite participer à la protection de  la diversité biologique dans le monde».

La diversité biologique est un patrimoine extraordinaire qu’il convient de sauvegarder. Le Vietnam s’efforce de gérer et d’utiliser efficacement et durablement ses ressources naturelles pour garantir la survie et la prospérité des générations futures. – VOV/VNA