Gaza : 16 morts dans de nouvelles frappes, salves de roquettes sur Israël

Alors que la bande de Gaza connaît une nouvelle vague de tensions avec Israël depuis mardi 12 novembre, faisant au moins 23 morts et des dizaines de blessés, les presque 2 millions d'habitants de la région craignent qu'une nouvelle guerre n'éclate.

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Des pompiers israéliens interviennent sur un feu provoqué par la chute d'une roquette tirée depuis l'enclave palestinienne de Gaza, le 12 novembre à Sdérot.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le nouvel épisode de violences a démarré après qu'Israël a assassiné le haut commandant du Jihad islamique palestinien Baha Abou al-Atta et son épouse dans des frappes aériennes contre leur maison dans l'est de la ville de Gaza. Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré dans un communiqué que le bilan des victimes depuis mardi matin 12 novembre était monté à 23 morts. Les combattants gazaouis ont de leur côté tiré bon nombre de roquettes et de projectiles vers Israël, plus de 220 depuis mardi 12 novembre selon les médias israéliens, malgré la médiation arabe et internationale et les contacts entre Israël et combattants palestiniens pour rétablir le calme.

Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré dans un communiqué de presse que l'armée ciblait les sites et installations utilisés pour lancer des roquettes depuis la bande de Gaza vers l'État hébreu, ajoutant que les ateliers de forge et de menuiserie utilisés pour la fabrication des roquettes avaient également été visés et détruits. Alors que des volutes de fumée grise et noire s'élèvent continuellement vers le ciel depuis différents endroits de la bande de Gaza, la population craint que cette vague de tensions ne dérive vers une guerre dans les heures à venir.

Halima Abdulla, habitante de Gaza âgée de 45 ans, a confié que "la nuit dernière a été une nuit horrible, surtout quand nous entendions les explosions et les détonations des roquettes tirées ou des frappes aériennes", ajoutant que ses enfants étaient paniqués et que "même chez nous, nous ne nous sentons pas en sécurité". Shayma'al al-Mughrabi, 25 ans, a elle aussi eu "peur que les Israéliens ne ciblent les bâtiments voisins" de son quartier et redoute que ces tensions n'empirent et n'aboutissent à "une offensive similaire à la guerre de l'été 2014".

La bande de Gaza a connu 15 vagues de violences avec Israël depuis l'été 2014 et les habitants sont particulièrement inquiets dès que la tension monte. Les cours ont été suspendus dans les écoles et universités de Gaza et les rues semblent presque vides alors que seules les ambulances et les forces de défense civiles circulent et que les magasins et institutions publiques sont fermés.

Une source palestinienne a indiqué que l'Égypte et l'ONU ont pris des mesures pour atténuer les tensions et les empêcher d'évoluer en une vaste confrontation similaire à la guerre de 2014, au cours de laquelle plus de 2.000 Palestiniens ont été tués. Cette source a confié à Xinhua que des responsables égyptiens et l'envoyé de l'ONU au Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, entretiennent des contacts avec les parties concernées dans le but de revenir aux accords de cessez-le-feu qui avaient été conclus à Gaza l'année dernière.


Xinhua/VNA/CVN

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