Hanoi (VNA) – Il n’y a pas suffisamment de fondement pour dire que le gouvernement vietnamien intervient dans les prix intérieurs du secteur des tubes soudés en acier au carbone, selon une décision définitive rendue par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).

Le gouvernement vietnamien n’intervient pas dans les prix de l’acier au carbone hinh anh 1Si le TCCE conclut que les marchandises sous-évaluées n’ont pas causé de dommage et ne menacent pas non plus d’en causer, toute la procédure prendra fin. En l’occurrence, la totalité des droits provisoires payés ou des garanties déposées seront rendus aux importateurs. Photo: VNA

L’agence canadienne devait examiner si le secteur des tubes soudés en acier au carbone du Vietnam fonctionnait conformément aux principes de l’économie de marché.

Le ministère vietnamien de l’Industrie et du Commerce a collaboré avec les ministères et les secteurs concernés afin de fournir des informations complètes à l’ASFC au cours de l’enquête et des vérifications sur place.

Selon cette conclusion, l’ASFC a calculé la marge de dumping des exportateurs vietnamiens sur la base de leurs coûts de production réels.

Il s’agit de la première enquête antidumping dans laquelle le Canada a conclu qu’une industrie manufacturière vietnamienne fonctionnait conformément aux principes de l’économie de marché, sans l’intervention du gouvernement.

La marge de dumping de deux entreprises vietnamiennes qui exportent le produit au Canada a été établie à 3% et 4,9%, soit bien moins que celle des autres exportateurs de Turquie, du Pakistan et des Philippines.

Cela a aidé les entreprises vietnamiennes à conserver leur avantage concurrentiel tout en exportant ce produit au Canada.

Le Tribunal canadien du commerce extérieur (TCCE) poursuivra sa propre enquête sur la question du dommage que pourrait causer le dumping des produits en cause à l’industrie canadienne et rendra une ordonnance ou des conclusions d’ici le 15 février 2019.

Les droits provisoires continueront d’être imposés sur les importations des marchandises en cause en provenance des pays visés jusqu’à la date d’une ordonnance ou des conclusions du Tribunal.

Si le TCCE conclut que les marchandises sous-évaluées n’ont pas causé de dommage et ne menacent pas non plus d’en causer, toute la procédure prendra fin. En l’occurrence, la totalité des droits provisoires payés ou des garanties déposées seront rendus aux importateurs. – VNA