Améliorer les solutions de contrôle alimentaire liées aux maladies non transmissibles

Lundi 19 novembre, la première conférence internationale sur le contrôle des maladies non transmissibles en Asie s'est tenue à Hanoï, avec la participation des experts de 12 pays: Chine, Mongolie, Sri Lanka, Inde, Bangladesh, Népal, Indonésie, Philippines, Thaïlande, Malaisie, Laos et Vietnam.

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Lors de la conférence, Greg Hallen, responsable du programme de l'alimentation, de l'environnement et de la santé du Centre de recherche pour le développement international (CRDI), a déclaré qu’en 2015, les maladies non transmissibles avaient été responsables de 15 millions de décès dans les pays en développement, soit une augmentation de près de 3,8 millions par rapport à 2000. Ces pays sont confrontés à des problèmes financiers pour mettre en œuvre les soins de santé en général et prévenir les maladies non transmissibles en particulier. Les causes de ces maladies sont principalement dues à des régimes alimentaires inadéquats représentant plus de 19% des décès dans le monde en 2017 et près de 70% des décès relatifs à une maladie coronarienne.

Selon des experts et des chercheurs, les infections liées aux maladies non transmissibles sont en augmentation chez les jeunes, ce qui entraînera un fardeau économique à long terme pour la société. Cependant, dans ces pays, les études sur ces maladies sont limitées et la plupart des données s'appuient sur des études de pays à revenu élevé. Des recherches à plus grande échelle en Asie sont donc nécessaires pour identifier les tendances en matière de maladies non transmissibles, sur la base desquelles il sera possible développer des interventions appropriées et durables.

"Il y a eu beaucoup de changements dans l'environnement alimentaire entre les dernières générations et nous semblons avoir négligé la raison et l'impact de ces changements sur la santé humaine", a commenté Greg Hallen. "En soutenant les travaux de chercheurs de différentes disciplines et en partageant les enseignements tirés des pays du monde entier, nous pouvons adapter l'environnement alimentaire à une alimentation saine et plus approprié", a-t-il dit.

Le professeur Dang Duc Anh, directeur de l'Institut central d'hygiène et d'épidémiologie, a déclaré: "Avec l'évolution rapide de l'économie et du processus d'urbanisation, l'environnement et les habitudes alimentaires de la communauté connaissent des changements négatifs. Il est le temps de réfléchir sérieusement et d'agir rapidement pour améliorer l'environnement alimentaire et le comportement alimentaire, ce pour parvenir à maîtriser les maladies non transmissibles liées à l'alimentation".

La conférence, qui durera jusqu’au 22 novembre, porte sur les thèmes suivants: Identifier et encourager les pays à se doter des capacités de recherche nécessaires et à rassembler des données pour formuler des recommandations sur des politiques pertinentes, plus efficaces, présenter des expériences des pays participants en matière d'amélioration de l'environnement alimentaire grâce à la recherche, aux interventions et à l'impact des politiques de ces pays. En outre, les participants travailleront ensemble pour développer et finaliser des propositions de recherche multinationales pour améliorer l'environnement alimentaire.

VNA/CVN

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