Hanoi (VNA) – Le Vietnam et l’Union européenne ont finalisé le processus de révision juridique de leur accord de libre-échange (EVFTA) qui ouvrira d’énormes opportunités d’affaires et d’investissement à leurs entreprises, a déclaré jeudi 28 juin à Hanoi le ministre de l’Industrie et du Commerce, Trân Tuân Anh.

L'EVFTA ouvrira d’enormes opportunites d’affaires et d’investissement aux entreprises hinh anh 1Le ministre vietnamien de l'Industrie et du Commerce, Tran Tuan Anh, et la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström. Photo : VNA
 

L’EVFTA étant un accord de haute qualité, il supprimera de la manière la plus extensive les barrières tarifaires et offrira le plus d’avantages aux entreprises, dont en bénéficieront près de 90% des filières et produits vietnamiens, a-t-il indiqué au lendemain de sa séance de travail à Bruxelles avec la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström.

Le ministre a fait savoir que les produits agricoles, les fruits de mer, le sucre, le miel, les produits agricoles transformés, les meubles, les textiles, le cuir et les chaussures, les meubles en bois et l’automobile bénéficient également d’un traitement préférentiel sur le marché de l’UE.

Les effets exercés par l’accord sur la croissance des exportations vietnamiennes vers l’UE seraient considérables. Elles devraient progresser  de 4 à 6%, et les secteurs économiques voir les chiffres augmenter de 19 milliards de dollars en 2019 et de 70 milliards de dollars à l’horizon 2028, a prédit Trân Tuân Anh.

De plus, la structure des exportations et la structure économique avec l’UE sont complémentaires et ne sont pas en concurrence directe, a-t-il souligné.

L’UE, partenaire économique et commercial de premier rang du Vietnam, compte investir au Vietnam dans les domaines où elle est performante comme les services, la finance, l’automobile, la fabrication, les technologies de l’information, les hautes technologies et les produits agricoles transformés.

Le ministre Trân Tuân Anh a également déclaré que lors de l’ouverture du marché, il convient de prendre en compte la pression concurrentielle, tels que la transformation, la fabrication, l’automobile, les technologies de l’information et les denrées alimentaires transformées.

Les entreprises vietnamiennes devraient ainsi s’y préparer de manière proactice et intégrale, et veiller à ce que leurs produits respectent les règles de l’UE en matière d’origine, de normes techniques, d’hygiène alimentaire, a-t-il recommandé.

L’UE est actuellement le 3e partenaire commercial du Vietnam et l’un de ses deux plus grands marchés à l’export. Les échanges commerciaux bilatéraux sont passés de 4,1 milliards de dollars en 2000 à 50,4 milliards de dollars en 2017.  – VNA