Wall Street: le Nasdaq à un record, le Dow Jones lesté par General Electric

La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé jeudi 14 juin, le Nasdaq atteignant un niveau inédit à la faveur d'indicateurs encourageants sur l'économie américaine tandis que le Dow Jones était freiné par General Electric et les tensions commerciales.

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La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé avec un Nasdaq et un Dow Jones plus en peine.

Le Dow Jones Industrial Average a cédé 0,10% à 25.175,31 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a pris 0,85% à 7.761,04 points. Le S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises cotées à la Bourse de New York, s'est apprécié de 0,25% à 2.782,49 points.
"Le Dow Jones, comme le S&P 500, est un peu à la traîne depuis plusieurs semaines face aux performances du Nasdaq ou du Russell 2000 (qui regroupe les entreprises à petite capitalisation, NDLR), tous deux à des sommets", a remarqué Adam Sarhan de 50 Park Investment.
"Le Dow Jones comprend de nombreuses entreprises qui sont des multinationales ou des groupes bien établis qui peuvent être plus sensibles à certains éléments comme la hausse des taux d'intérêt, le resserrement des politiques monétaires des grandes banques centrales ou la possibilité d'une guerre commerciale", a-t-il relevé.
Cette dernière éventualité était renforcée jeudi par la perspective de voir Washington annoncer dès vendredi de nouvelles sanctions américaines contre la Chine.
Le repli de General Electric (-1,80%), lanterne rouge du Dow Jones, a aussi pesé sur l'indice vedette de Wall Street. Le conglomérat, qui avait acquis la branche énergie d'Alstom en 2014, a annoncé qu'il renonçait à son engagement de créer un millier d'emplois d'ici à la fin de l'année en France en raison de "l'évolution défavorable de ses marchés historiques dans le secteur de l'énergie".
La séance s'est montrée plus clémente pour les autres indices. "La croissance est fondamentalement ce qui fait monter le marché actions et plusieurs signes sont venus (ce jeudi) illustrer la bonne santé de l'économie américaine", a souligné Kate Warne d'Edward Jones.
La statistique la plus importante concernait les ventes au détail aux États-Unis, qui ont progressé en mai davantage qu'escompté par les analystes, tandis que les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé plus que prévu. "Si on continue sur cette lancée, les chiffres pour la croissance au deuxième trimestre devraient effacer le coup de mou du premier trimestre", a estimé Mme Warne.
Les investisseurs accueillaient aussi positivement la décision de la BCE, qui a annoncé que son vaste programme de rachat de dettes s'arrêterait à la fin de l'année mais a aussi assuré que ses taux directeurs resteraient au plus bas jusqu'à la fin de l'été 2019.
Le marché obligataire progressait: les taux d'intérêt sur la dette américaine à 10 ans évoluaient vers 20h15 GMT à 2,936% contre 2,966% mercredi soir 13 juin et celui à 30 ans à 3,052% contre 3,086% à la précédente fermeture.

AFP/VNA/CVN

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