HCM-V : jugement en deuxieme instance de l’affaire de «terrorisme contre l'administration populaire» hinh anh 1Procès en deuxième instance de l’affaire de «terrorisme contre l'administration populaire».

Ho Chi Minh-Ville (VNA) – Le Tribunal populaire supérieur de Ho Chi Minh-Ville a ouvert, le 4 juin, le procès en deuxième instance pour juger les accusés de l’affaire de «terrorisme contre l'administration populaire», en vertu de l'article 84 du Code pénal du Vietnam.

Après le procès en première instance du Tribunal populaire de Ho Chi Minh-Ville le 27 décembre 2017, 14 accusés ont fait appel. Seuls Tran Quoc Luong (né en 1991, domicilié à Dong Nai) et Le Thi Thu Phuong (née en 1996) ne l'ont pas fait.

Lors du procès en première instance, le Tribunal populaire de Ho Chi Minh-Ville a condamné 15 accusés à des peines d'emprisonnement allant de 16 à cinq ans de prison ferme et un accusé à un an et six mois de prison avec sursis pour «terrorisme contre l'administration populaire» en vertu de l'article 84 du Code pénal du Vietnam.

Dang Hoang Thien (né en 1992, domicilié à Ho Chi Minh-Ville) a pris 16 ans de prison pour son rôle principal dans la fabrication et la pose de cocktails Molotov à l'aéroport international de Tan Son Nhat à Ho Chi Minh-Ville le 22 avril 2017, et son implication dans l'incendie de l'entrepôt de la Police de la ville de Bien Hoa dans la province méridionale de Dong Nai le 8 avril 2017.

En tant qu’instigateur, Nguyên Duc Sinh (né en 1985 à Binh Dinh), qui a mis le feu, avec d’autres complices, à un entrepôt de véhicules contrevenants de la Police de la ville de Biên Hoà, le 8 avril 2017, a été condamné à dix ans de prison. Lui et ses complices ont également reçu l'ordre de payer 1,2 milliard de dongs de dédommagement à la Police de Bien Hoa.

Auparavant, lors du procès en première instance, les accusés avaient été incités par des éléments réactionnaires à l'étranger à mener des activités contre l'administration populaire, comme diffuser des informations fausses et déformées sur les réseaux sociaux, participer à des manifestations, recruter des membres pour des organisations réactionnaires et fabriquer des armes.

Leurs actes représentent un grave danger pour la société, menacent la sécurité nationale et violent les biens et la santé des citoyens, a déclaré le tribunal.

Le procès en deuxième instance durera jusqu’au 5 juin. -VNA